Doit-on s’interroger une nouvelle fois sur les nouvelles formes, souvent expérimentales, mais très particulières, qui naissent de la recherche scénique au sein du
Groupe Publicis ?
A en juger par la réaction théatrale dramatique de notre grand DRH-metteur en scène Benoit Roger Vasselin, la réponse est assurément « oui ».
Jeu de variations, de répétitions et d’obsessions, la nouvelle pièce de BRV n’a pas fait dans le subtil : gros bras postés à l’entrée de l’agence, changement de serrure et interdiction de
pénétrer à un délégué syndical dans son entreprise.
Dernier volet du cycle consacré à Gilbert Bougréau, qui vient de remporter un important procès pour discrimination syndicale et licenciement abusif, la nouvelle pièce empreinte aux pires auteurs
un thème bien belliqueux. L’acharnement féroce des personnages ( les sbires de BRV) à exiger un départ précipité de Gilbert Bougréau est exploré dans un entremêlement des genres, entre farce,
vaudeville et tragédie.
Cette exploration, bien peu brillamment réalisée, reste prise dans le carcan d’une idéologie anti-syndicale qui est avant tout un exercice formel.
La seule explication à un tel fiasco ne peut être mis que que sur le compte du désespoir. Desespoir de n’avoir pu, une nouvelle fois, porter atteinte auxdroits des représentants du personnel.
Mais “Le désespoir est le seul péché impardonnable.” disait Marcel Achard...