Un bon directeur des ressources humaines est primordial. Comment identifier la bonne personne ? Commençons par évoquer les points négatifs d’un mauvais DRH et par répertorier les dix indices qui prouvent qu’il est temps de le ou la remplacer.
1. La dernière table ronde que votre DRH a organisée avec les salariés est antérieure à la crise économique. L’une des missions principales du DRH consiste à être à l’écoute des collaborateurs de l’entreprise...
2. Si votre DRH est incapable de nommer les dix plus gros clients et les cinq principaux concurrents ou de décrire votre métier précisément, cette personne n’est pas en mesure d’identifier les personnes adaptées à votre activité.
3. Votre DRH pense que le courrier électronique est une technologie moderne. De plus en plus, les médias sociaux s’imposent comme le meilleur mode de contact avec la nouvelle génération d’employés, pour les recruter et capter leur attention.
4. « Changement » est un gros mot pour votre DRH.
5. Votre DRH hésite à endosser la responsabilité de statistiques pertinentes. Au cours des cinq dernières années, la capacité à suivre et à analyser des statistiques pertinentes dans le domaine des ressources humaines a considérablement évolué. Votre DRH est-il au courant de ces changements ?
6. La vision des ressources humaines est opaque, générique, voire inexistante. Si vous souhaitez connaître la direction que prend votre entreprise, ne vous fiez pas à ce que disent les responsables, mais plutôt à ce que font les employés.
7. Votre DRH sait comment obtenir des avantages, en particulier pour lui-même. Le DRH sert de point de repère à l’équipe de direction en ce qui concerne les avantages exceptionnels. Si votre DRH est centré sur lui-même et sur son besoin de solutions compensatoires créatives, méfiez-vous !
8. Votre DRH est clairement éloigné du personnel.
9. Le DRH a des rapports tendus et difficiles avec ses subordonnés directs.
10. Votre DRH fait ressortir une certaine sévérité. Évidemment, le DRH doit parfois mettre en place des mesures strictes pour assurer la survie de l’entreprise, mais il doit les contrebalancer par des actions encourageant la loyauté et l’implication des employés.
Si votre DRH présente plusieurs de ces attitudes, il semble qu’un changement s’impose.
Voilà maintenant qu'on recherche des stagiaires avec... expérience. Ben oui, normal. Comme, les entreprises ont compris le truc, (à savoir un stagiaire c'est 3 fois moins cher que le SMIC, donc 3 fois moins cher que le salarié sous contrat le moins bien payé) on ne recrute que des stagiaires. Et comme ça, les stagiaires se font une expérience de stagiaire. Pour après 6 mois de stage, avec un CV de stagiaire, changer de "job" et devenir stagiaire.
Et comme le dit si bien cette annonce de recrutement de l'agence Publicis 133, le stagiaire ne fait pas ça pour le fric. Le stagiaire ne cherche pas à gagner sa vie : Il aime trop son travail pour ça, il le fait par "passion". En fait, on le prend pas du tout pour un con. Pas du tout.
Mais au fait,noe.sato@133lux.com, c'est quoi la "juste récompense" supplémentaire dont tu parles? C'est toi, perso, qui la donnes ? On aimerait savoir...
A l'occasion de la publication des résultats de son groupe au premier semestre, Martin Sorrell s'est montré sceptique sur l'alliance entre ses deux concurrents, estimant qu'elle allait « à l'encontre des stratégies et des cultures des deux groupes ».
Martin Sorrell, le patron de WPP, a profité de la publication des résultats semestriels de son groupe pour marquer son scepticisme concernant la fusion annoncée fin juillet entre le français Publicis Groupe et l'américain Omnicom, qui doit donner naissance au nouveau numéro un mondial. S'il a admis avoir été surpris par cette opération «grosse et ambitieuse», il estime qu'elle «va à l'encontre des stratégies et des cultures des deux parties. Sa structure et son organisation sont lourdes. Les conflits potentiels entre clients et, plus important encore, entre personnes sont considérables.» WPP pointe encore du doigt des obstacles réglementaires et de gouvernance à la fusion. «Je suis très étonné qu'il n'y ait eu aucune consultation des employés», indique Martin Sorrell.
Comme conséquence pour son groupe, l'emblématique patron répond simplement «plus et plus vite». «Cela nous donne l'opportunité d'être encore plus agressifs dans notre stratégie axée sur l'essor des nouveaux médias et des marchés émergents, indique-t-il. Mais nous allons accélérer le rythme d'intégration des nouveaux métiers, notamment du digital et de la data.» La part de ces activités qui représente déjà 35-40 % du revenu total de WPP, devrait être portée à 40-45 % d'ici cinq ans.
WPP n'a pas à rougir de ses performances au premier semestre. Le groupe britannique, maison mère des réseaux publicitaires Ogilvy & Mather et Young & Rubicam ou du groupe d'achat médias OMD, a publié un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de livres (6,2 milliards d'euros), en progression de 5,5 % à périmètre et taux de change constants, pour un bénéfice net 280,9 millions de livres (+1 %). Sur l'ensemble de l'année, WPP anticipe un peu plus de 3 % de croissance organique et table toujours sur une progression de sa marge opérationnelle de 0,5 point.