Le blog de Super consultant

Par souci d'équité avec les futurs salariés suresnois, le siège historique du groupe sera bientôt déménagé. Une décision courageuse et humaniste sur laquelle Consultons tenait à s'exprimer.

"Élisabeth et moi-même pouvions difficilement concevoir qu'une seule partie de nos salariés parte dans cette magnifique banlieue de Suresnes alors que le reste des équipes aurait été lésé en restant en plein centre de Paris. C'est l'humanisme débordant de notre ami Eric Giuily qui nous a ouvert les yeux sur ce manque d'équité ", déclare Maurice Levy.

Selon nos sources, plusieurs scénarios étaient à l'étude. Le premier, radical, a été rapidement écarté : "Nous avions bien pensé refaire le coup de 1972 en mettant le feu pour toucher l'assurance, mais notre cost controler avait cru bon, cette fois-ci, de ne pas payer les primes. Aujourd'hui, si on flambe, nous aurions tout juste assez de moyens pour nous reloger dans une baraque à frites"

Deux autres projets, plus réalistes et en cohérence avec l'activité d'une agence, sont aujourd'hui très sérieusement poussés : " L'équipe de direction a travaillé durement pendant la semaine de séminaire aux Bahamas. Elle est arrivée à la conclusion qu'une agence vend du rêve, et qu'il est  donc logique de s'implanter dans des endroits où règne une certaine magie. Ainsi nous avons retenu les sites de Eurodisney  et celui du Parc Astérix".
Enfin, conclut notre président " je viens de vendre mon vieil appartement du boulevard Saint-Germain pour investir dans un très beau pavillon, Catherine Mammet, au coeur de Marne la Vallée. J'espère que la tendance penchera pour Mickey. Elle donnerait ainsi tellement plus de sens à ce magnifique slogan : Viva la difference ! "

  

Historiquement, les Etats Unis ont toujours fièrement endossé l’uniforme de Gendarme du Monde… L’arrivée de Barack Obama n’entame en rien cette mission quasi messianique de défense de la veuve irakienne contre un sanguinaire Saddam désarmé, ou de l’orphelin d’un Occident terrorisé.

C’est donc très logiquement qu’une fois Guantanamo fermé, Obama se penche sur le cas d’un  nouveau centre de rétention situé à la périphérie d’une grande capitale européenne. « J’ai entendu dire que le manque d’espace et l’agencement des cellules réduisaient les publicitaires à la condition de poulets de batterie », s’offusque Madame Clinton, Secrétaire d’Etat, « l’élégance des uniformes Rive Gauche ne compense en rien ces conditions de création».  C’est la menace de mise à mort qui pèse sur un détenu qui dénonçait les conditions de vie du centre qui a attiré l’attention de la présidence Américaine : « Humour et dérision sont les dernières armes de ces communiquants résignés…  Bafouer la liberté de parole est le propre des dictatures : je ne saurais rester le témoin impuissant de l’établissement de cet Etat dans l’Etat. Ce centre Suresnois doit fermer ses portes ! Je serais intransigeant. YES WE CAN save advertisers ! »

Pour soutenir l’engagement d’Obama, Consultons prévoit l’édition limitée de t-shirt Rive Gauche sérigraphiés Barack. Disponibles le 2 Février.

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S'il existe une sphère dans laquelle l'outil sémantique au service de idéologie dominante opère de manière palpable, c'est bien celle de l'entreprise.
Le combat que mène la classe dirigeante pour soumettre totalement le monde du travail se retrouve sur tous les fronts de manière plus ou moins grossière. Ainsi, depuis près de deux décennies, le terme "collaborateur" a remplacé celui de "salarié". Officiellement il s'agirait de valoriser ce dernier.
Quand le patron dit "mes collaborateurs" et non "mes salariés", quelle est son intention ? Entretenir l'illusion d'un intérêt commun et d'un pouvoir partagé,
évacuer toute référence à la relation contractuelle avec le salarié et atténuer l'idée de subordination. La hiérarchie reste pourtant bien visible sur le bulletin de paie. Il y a le "bon esprit" , celui pour qui "savoir être" compte plus que "savoir faire", il "aime sa boite" comme on aime son équipe de foot, heureux de partager un verre avec le Pdg à l'occasion des nombreux pots de départs en discutant du dernier livre de Jacques Attali.
En d'autres termes un être soumis.
Il y a celui qui se pose des questions, émet des doutes quant à l'organisation du travail, estime avoir des droits en tant que salarié, pense que le "savoir-faire" prime sur le "savoir-être" et qu'il y a une vie après le travail.
Ce dernier a tout faux aux yeux de l'employeur.
C'est normal il incarne le mauvais esprit.