Il n'est peut-être plus nécessaire de boire pour oublier. Des chercheurs de Géorgie (USA) ont réussi à
induire une amnésie sélective chez des souris transgéniques, qui pourrait un jour s'appliquer au cerveau humain. Ce qui permettrait d'effacer les souvenirs d'événements traumatisants, sans altérer le cerveau.
Si la technique était déjà au point, on commencerait par oublier cette fichue pingrerie qui fait rétrécir nos bas de laine et oriente notre moral à la baisse.
Ensuite, on effacerait les guerres manageriales, la guerre d'Afghanistan, la guerre qui reprend au Soudan, et quelques autres. Personnellement, je raierais de ma mémoire le mauvais temps du mois
de juin et mes échecs répétés pour gagner le jackpot au Loto.
Les chercheurs de Géorgie n'auront pas besoin de taquiner les molécules de nos dirigeants, qui pratiquent depuis longtemps l'oubli des problèmes. Ils risquent
d'avoir du mal, en revanche, avec les salariés de Consultants et leur mémoire qui refusent obstinément d'oublier quand leur quotidien devient trop morose.