- Chaises musicales : encore des départs prévus dans la vieille garde manageriale. Les langues plus ou moins bien pendues parlent d'une danse chez Verbe et Carré Noir. Pas de valse au 6e,
pour le moment...
-Krusty serait dans la liste des successeurs potentiels de Maurice Levy. Yes, he can !
France Télécom a été condamné par la cour d'appel de Paris à verser 400.000 euros à un ex-haut cadre de l'entreprise pour "harcèlement moral", pour l'avoir "laissé
pendant deux ans et demi sans affectation ni travail précis", a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Cette affaire est sans rapport avec l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "harcèlement moral" en avril dernier par le parquet de Paris, à la suite d'une plainte du syndicat
SUD-PTT et d'un rapport de l'inspection du travail mettant en cause la politique de gestion du personnel.
La décision de la cour d'appel porte sur le cas d'un ancien haut cadre de l'entreprise, M. D. qui était "directeur de la réglementation" et qui, sous le prétexte d'une faute grave rapidement
abandonnée, s'est retrouvé "pendant deux ans et demi (entre juin 2004 et fin 2006) sans affectation ni travail précis", "en dépit des demandes réitérées et explicites du salarié", selon un arrêt
de la cour d'appel.
La cour a infirmé la décision du Conseil des prud'hommes de Paris, qui avait débouté le salarié en avril 2008. Elle a condamné France Télécom à verser 400.000 euros pour le "harcèlement moral
dont il a été victime".
"L'abstention de l'employeur (...) soutenue et répétée pendant deux ans et demi de remplir son devoir d'affectation de M. D. sur un poste fixe correspondant à ses compétences et son niveau de
responsabilité, est équivalente à des agissements répétés et est constitutive de harcèlement moral", affirme la cour.
Durant cette période, le cadre a continué à être payé au niveau de son salaire de directeur, mais ne s'est vu confier que "de brèves missions", notamment après avoir sollicité à plusieurs
reprises Didier Lombard, devenu président du groupe en 2005, note la cour.
Répondant à "une suggestion" de son employeur, le cadre a finalement décidé de partir "en congé de fin de carrière" (dispositif de départ anticipé qui s'est arrêté fin 2006) en décembre 2006, à
l'âge de 57 ans.
La cour d'appel juge que "cette situation de harcèlement moral, sans issue prévisible, a amené (le salarié) à faire valoir ses droits à congés de fin de carrière (...) ce qui lui a occasionné une
importante perte de revenus".
Selon Me Jean-François Merienne, avocat du cadre, ce dernier a été mis "au placard" pour éviter qu'il ne se fasse recruter ailleurs, "grâce à des promesses d'attribution d'un nouveau poste",
régulièrement renouvelées, notamment par "les plus hauts responsables", mais jamais respectées.
Contactée, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire, précisant juste qu'il "s'agit d'une affaire très ancienne". "En outre, les choses ont beaucoup changé suite aux nombreux chantiers
de rénovation engagés depuis plusieurs mois", a-t-elle souligné.
A voir le site : http://hirigoyen.free.fr/index2.htm
A lire : Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien (Poche) de Marie-France Hirigoyen
Publicis espère enregistrer une croissance organique supérieure à 3% en 2010, a déclaré vendredi, Maurice Lévy, lors d'un entretien en marge du festival "Cannes
Lions".
Il a fait état d'une accélération du rythme de la croissance organique au deuxième trimestre comparé au premier et de perspectives désormais plus favorables pour le second semestre.
Prié de dire si Publicis atteindrait cette année l'objectif de 3% de croissance organique qu'il avait évoqué il y a un mois, Maurice Levy a répondu: "Je suis plus optimiste que cela."
Le troisième groupe publicitaire mondial en termes de revenus devrait ramener en 2012-2013 sa marge opérationnelle à son niveau record de 16,7% enregistré en 2008
et le dépasser ensuite.
Maurice Lévy, dont le mandat a été prolongé au-delà de son terme du 31 décembre 2011, a précisé que son successeur serait probablement choisi en interne, selon un calendrier déjà établi mais que
le groupe ne veut pas rendre public.
Cette année, on s’adonne à un nouveau sport où on ne peut que gagner-gagner : la win. Pour vous y mettre, suivez le guide :
AVANT : Notre hantise à toutes et tous ? Passer pour un vieux con ou une vieille conne, et ce, dès l’âge de 39 ans. Par peur de jouer les faux jeunes, dès 40 ans, on en rajoutait sur le côté « Je
vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître». Arrivés à 41 ans, on n’osait même plus dire son âge, honteux et confus, noyant en douce, dans la première seringue de
Botox ou le tube de Viagra qui passaient, la culpabilité de quelqu’un qu’assume pas...
MAINTENANT : La hantise de tous les gens de la hype ? Ne pas encore être sexagénaire.
Désormais, la seule, la vraie jeunesse commence après 50 ans. Témoin, la bande au 6eme qui jubile et s’autocongratule de sa verdeur. Le dev en jogging de champion. Des vice-président(e)s en
pleine forme. Bronzé(e)s de surcroit. Vive l’âge ! C’est ça la win.
LA STRATÉGIE LOSE : Celle de ceux qui, suggèrent de « faire monter des jeunes » pour rénover le parti. Conseil win : une seule solution si vous êtes né après 1960 : vous vieillir. Attention à
fignoler vos fausses références biographiques. Exemple : « Quand j’étais petit, je regardais Dorothée à la télé » pue la trentaine à plein nez. Alors que « Quand j’étais petite, la télé couleur
n’existait pas encore », ça, c’est bon. Voire " la télé, ça n’existait pas !"
Chez Publicis, on aime faire des cadeaux aux salariés. En témoigne cette attention toute particulière que nous a réservée le groupe depuis au moins 5 ans : un réglement des congés payés en chocolat ! Les gourmands ont réellement de la chance. Moins les amateurs de farniente et d'eau salée : la monnaie de singe, ça fond au soleil !
Plus de la moitié des Français (56%) sont hostiles à la réforme des retraites et les deux-tiers (67%) considèrent que la politique économique du gouvernement est "mauvaise", selon le baromètre BVA-Absoluce-Les Echos-France Info. Concernant la journée de manifestation organisée le 24 juin contre la réforme des retraites, à l'appel de la plupart des syndicats, une large majorité (64%) pense que ce mouvement est "plutôt justifié" ou "totalement justifié" contre 34% d'avis contraires.
Sur les 56% de Français hostiles à la réforme des retraites, 29% se disent "en colère, parce que cette réforme est injuste et inefficace" et comptent "la combattre". 27% affirment être "désabusés parce que cette réforme est mauvaise et que personne ne pourra l'empêcher".
Selon cette enquête, 42% des personnes interrogées jugent par ailleurs la politique économique du gouvernement "plutôt mauvaise" et 25% "très mauvaise", tandis que 26% la qualifient de "bonne" et 2% de "très bonne".
Le pic de mécontentement avait été atteint en mars avec 70% de personnes jugeant mauvaise la politique économique du gouvernement.
A part les sympathisants de droite, qui la soutiennent toujours même s'ils sont moins nombreux qu'avant (57% contre 71% en septembre), toutes les catégories de la population la rejettent.
Les personnes les plus opposées à cette politique se trouvent parmi les plus bas revenus (74%) et les salariés du public (76%).