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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 20:21



Sacré Jean-Pierre ! Le pape de l’interview politique a retrouvé sa langue de vipère ce matin sur Europe 1. Pour interroger qui ? Jean-Luc Mélenchon ? Non, il était sur RTL. Bernard Thibault ? Mauvaise pioche : il y a belle lurette que ce pote de Sarkozy ne dérange plus personne à droite. Marine Le Pen ? Trop tôt. Ou trop tard. Nabe ? A part Elie Wiesel et Tahar Ben Jelloun, Elkabach ne connait pas d'intello.
Non Elkabbach a retrouvé sa niaque pour interviewer … Sophie de Menthon, la candidate challenger de Madame Parisot.
Et là, d’emblée, la boîte à baffes était actionnée :

« Est ce que c'est pour donner plus d'éclat à sa victoire qui est déjà annoncée ? » (sous entendu : qu'est ce que tu viens foutre ta bouse dans la ferme des patrons, cocotte ?)

Et il y revient :
« Aucun dirigeant d'entreprise ne s'est lancé dans cette compétition de peur d'être écrabouillé. Qu'est ce que vous venez faire dans cette compétition, vous  »? (VO : « Tu t'es vue quand t'a bu ?»)

Troisième question : « qui vous soutient ? Aucune des fédérations ne vous soutient ? Qui vous soutient
En clair : « va te cacher, tu n'as aucune chance ».

Quatrième question :«  Il faut cinquante parrains pour être candidat. Vous pensez que vous les aurez ? » (sur le ton de « et mon cul c'est du poulet ? » )


Le reste est à l'avenant.

Jean-Pierre Elkabbach se lance ensuite dans un long dithyrambe sur Laurence Parisot, la seule candidate légitime à ses yeux : « Laurence Parisot a traversé une crise mondiale historique,  une crise interne du MEDEF, elle a conclu 18 accords de branche, elle a renoué le dialogue social, ça ne vous suffit pas ? »

Question de pitbull qui oblige la victime à lâcher prise et à reconnaître « le formidable bilan » de Madame Parisot. Sans lui répondre que parmi ces 18 accords évoqués, nombre d'entre eux ne sont que des reconductions de négociations menées sous le magistère d'Ernest-Antoine Sellière, le prédécesseur de Laurence Parisot. Des reconductions signées justement faute d'accords...
Mais le journaliste canin ne lâche pas sa proie aussi vite :
« Qui va financer cette campagne interne ? » Oui c'est vrai ça, qui? la CIA ? Le KGB ? Les caisses noires de l'UIMM ?
On souffre pour cette madame de Menthon même quand, comme c'est mon cas, on ne lui porte pas beaucoup de sympathie.
Et ça repart
« Vous avez besoin du Medef. En quoi le Medef peut-il avoir besoin de vous ? » (Tiens il se prend pour Kennedy maintenant ? )

Mais on n'a encore rien vu. Elkabbach se met maintenant à piétiner rageusement son invité (et s'il avait été obligé de la recevoir ?). Voilà que, statuts du MEDEF en mains, il affirme que Sophie de Menthon n'est pas à jour de cotisation! Elkabbach est un journaliste bien informé!
Enfin, l'estocade arrive peu avant le gong de 8h30 :
« Pour de telles responsabilités, le Medef et le pays ont plus besoin de fortes têtes que de grandes gueules, non ? Où est la cohérence et, j'ai envie de dire, où est la morale? »
L'allusion est claire : il s'agit de RMC - qui taille des croupières à Europe 1 depuis des années - radio « populiste » évidemment, et de l'émission (intitulée, précisément, «Les Grandes gueules») à laquelle participe Sophie de Menthon. Ce matin, il fallait avoir pris un petit déjeuner solide avant de rentrer dans la cage de Jean-Pierre Elkabbach. Bah, ce n'est pas grave. Demain ou après-demain, le brave homme se rattrapera avec des douceurs distribuées à un sarkozyste quelconque. Aujourd'hui c'était Radio-Parisot. Il faut bien donner le change de temps en temps.

 

© Philippe Cohen - Marianne


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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 22:35

forhu


La suspension de la privatisation de France Télévisions Publicité, adoptée en Conseil d’administration de France Télévisions, a surpris le consortium Publicis et Stéphane Courbit (Lov Group) engagé dans une  négociation exclusive avec le groupe public pour lui mettre la main sur sa régie publicitaire.


Nous sommes très surpris, voire choqués, d’apprendre cette décision par voie de presse. Nous réservons nos commentaires après avoir pris connaissance des décisions détaillées du conseil de France Télévisions et de leurs conséquences”, a réagi le porte-parole du consortium.


Jean-François Téaldi, secrétaire général de la CGT de France Télévisions, a qualifié de “victoire de France Télévisions” la résolution de suspendre ces négociations. Il souligne, par ailleurs, “la performance historiquement haute des comptes de la société. France Télévisions se porte bien et surtout est bien géré par la direction et l’ensemble des personnels”, a-t-il encore déclaré.

La Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques (SACD) et la Société civile des Auteurs multimédias (SCAM), enfin, disent avoir “pris acte avec satisfaction” la décision de suspendre la vente de la régie au consortium Lov-Publicis.

 

Certains au sommet de France Télévision auraient peut-être compris qu'ils se faisaient flouer ?

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:52

hec

 

Depuis toujours, HEC s’enorgueillit de former des as de la finance et des champions du marketing. Or, la faillite économique actuelle ne découle-t-elle pas pour une large part du triomphe de cet hypercapitalisme que les diplômés de cette institution ont justement appris à mettre en oeuvre et à servir ? Il ne s’agit pas, dans ce livre, de stigmatiser une école, mais d’interroger l’esprit des grandes écoles de gestion et de management : l’enseignement des affaires est-il adapté aux enjeux sociaux, environnementaux ? Quelle est sa part de responsabilité dans les désordres que nous vivons ? Florence Noiville a enquêté auprès d’anciens élèves, rencontré des étudiants en cours de scolarité, étudié les réformes de la Harvard Business School. Tout converge pour montrer que si l’on ne veut pas reproduire les dérapages du dernier quart de siècle, il est urgent de repenser les ” écoles du capitalisme “. De prendre le mal à la racine en fournissant aux futurs dirigeants des grilles de valeurs fondées sur une nouvelle approche des finalités de l’entreprise, du bien commun et de la richesse. La crise nous fournit l’occasion de cette nouvelle donne. Si rien n’est fait, nous continuerons d’apprendre à nos élites à penser le monde selon un modèle dont on voit tous les jours qu’il ne fonctionne pas.                                                                                                            © D'après Le blog d'Elsa Fayner


J’ai fait HEC et je m’en excuse, de Florence Noiville, STOCK (9 septembre 2009).

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:47
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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:39

rumeurs


- Remaniement ministériel :  le vice-président préssenti dernièrement au départ devrait normalement quitter l'agence en juin.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 18:22

 

sallebeton

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ryugyong-hotel

EPR-finlande


La salle "béton", cette cicatrice béante de l'immeuble Publicis de Suresnes, rejoindra t-elle la liste des célèbres ratés en matière de chantier (trou des halles, Ile Seguin, EPR finlandais...) ? Ses centaines de m2 à l'abandon constitueront-ils un superbe fiasco en matière d'aménagement et de gabegie énergétique ?

Oui !  Et Consultons vous révèle la recette de ce magnifique "n'importe quoi" dont Publicis a le secret.


1/ Prenez un bon nombre de mètres carrés. Faites semblant d'y prévoir un resto d'entreprise.

2/ Laissez-les à l'abandon. Bien sales, avec une bonne dose de poussière.

3/ Ne mettez aucune isolation, laissez les portes ouvertes en permanence durant un hiver bien froid (pour bien refroidir tous les étages adjacents et dire merde au développement durable )

4/ Surchargez un maximum de bureaux par ailleurs, et faites une salle repos complètement naze, le personnel n'a pas besoin de prendre ses aises. ( il aura des raisons d'être mécontent et d'aller se faire voir ailleurs...)

5/ Attendez plus d'un an, sans ébaucher quelque projet que ce soit.

6/ Faites croire qu'un jour, vous en ferez un paradis. L'espoir fait vivre...


 


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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 10:14

tabac3

Une enquête a été ouverte, suite au rapport de l'inspection du travail concernant une série de suicides à France Telecom. Ce rapport dénonçait la «mise en danger de la vie d'autrui», et le «harcèlement moral» dont seraient victimes des salariés du fait des méthodes de gestion du personnel.

«Harcèlement managérial»

L'inspection du Travail avait pointé, dans son rapport, le «harcèlement managérial» dont «sont victimes les fonctionnaires, mis sur la touche, incités à changer de métier ou à quitter l'entreprise». Elle avait analysé 14 cas de «suicides, tentatives de suicides et de dépression pathologique» liés, selon elle, à la politique globale du personnel mise en oeuvre lors des restructurations depuis 2004.

«La direction alertée à plusieurs reprises»

Dans une lettre à Sud-PTT, l'inspectrice du travail, Sylvie Cattala, avait notamment rapporté que la direction de France Telecom avait été «alertée à de nombreuses reprises», entre2005 et2009, sur l'existence de «risques psychosociaux pouvant être graves» au sein de l'entreprise.

Outre le harcèlement moral, l'information judiciaire ouverte par le parquet concerne également le chef «d'insuffisance du document d'évaluation des risques dans l'entreprise». Si la responsabilité pour harcèlement moral de France Telecom comme personne morale devait être retenue, il s'agirait d'une première en France pour une entreprise.

Par ailleurs, «sept ou huit» autres enquêtes préliminaires sont en cours en France, ouvertes à Paris et dans d'autres juridictions, sur des cas de salariés faisant état de harcèlement moral, selon une source judiciaire. Toutes devraient être centralisées à Paris. A Besançon, une information judiciaire a été ouverte, en mars, pour «homicide involontaire» à la suite du suicide d'un salarié de France Telecom en août2009. Il s'agissait de la première information judiciaire ouverte après cette vague de suicides.

35 suicides entre2008 et2009

En2008 et2009, le nombre de suicides de salariés de France Telecom s'est établi à 35, selon direction et syndicats. Selon l'observatoire du stress et des mobilités forcées, créé par la CFE-CGC et Sud-PTT, onze salariés se sont suicidés depuis janvier. Un beau petit record.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 20:34

charlie image2g

 

C’est vrai ça, où sont-”ils” ? Parce que Publicis les cache si bien qu’on les cherche depuis un moment. Et il serait peut-être temps qu’ils pointent le bout de leur nez.
“Ils” utilisent différents prénoms selon les bureaux qu’ils occupent ( quand ils sont là...). Traqués sur près de 7 étages, les bougres savent se faire discrets. Leurs résultats aussi.

“Ils” sont souvent accompagnés d’un "smartphone" qui vibre au premier appel. Et malgré une description qui ne semble pas passer inaperçue, "ils" savent bien se cacher. Il est à parier que vous êtes tous déjà à leur recherche ! Même Stratégies se demandent où ils sont : ”Où est leur vision ? Quel est leur avenir ? “

Depuis plus d’un an, petits et grands se sont amusés, voire énervés, à essayer de mettre la main sur “eux”, qui, en plus d’aller butiner un peu partout, n’hésitent pas à devenir transparents, histoire de nous compliquer la tâche.

Allez pouce ! On arrête de jouer. Les “cadors”, nos “Charlie”, montrez-vous !


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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 20:31

IC cretin heureux-1

 

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 23:04

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D'après les dernières données officielles, les foyers "les plus favorisés", moins d'un millier en tout, perçoivent à eux seuls près de 63% du montant total, soit un chèque moyen de 376.000 euros.

Au total, 16.350 contribuables ont bénéficié pour leurs revenus de 2009 du bouclier fiscal, dont le principe de plafonner l'impôt à 50% des revenus est très décrié. Le coût pour l'Etat a été de 585,6 millions d'euros, soit une moyenne de 35.814 euros restitués par dossier.

Un chèque dont le montant dépasse 376.000 euros a été remis au petit millier de "contribuables les plus favorisés", dont le patrimoine dépasse 16 millions d'euros.

Comme le disait Marcel Aymé : "Les riches d'aujourd'hui, c'est comme les fromages trop faits, ça ne sait plus garder les distances."

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