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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 20:15




Dans le Direktor de Lars Von Trier, le propriétaire d’une société informatique embauche quelqu’un d’autre pour jouer son rôle, n’osant assumer ses décisions impopulaires devant ses salariés. Le « management de transition », c’est un peu ça : embaucher un super-cadre pour une durée déterminée, afin de lui faire exécuter la sale besogne.
Avec la crise, ce sont surtout les coupeurs de têtes patentés, les habitués des plans sociaux, qui ont le vent en poupe, particulièrement ceux qui ont traversé les mini-crises de 1993-1995 et 2001-2003. « Depuis octobre 2008, les missions de gestion de projet, de relance de l’activité ou de mise en œuvre de nouveaux outils de production ont cédé la place à des missions de crise », détaillait ainsi dans le Monde Éric le Touzé, directeur général de Michael Page International, leader mondial en recrutement de cadr
es.
Le client idéal pour ces managers ? Les fonds d’investissement qui, après avoir racheté des entreprises à tour de bras, réduisent à présent leur « portefeuille » pour faire face à la crise. Mais d’autres sociétés, y compris des PME-PMI, peuvent avoir recours à ces mercenaires du plan social.
« Les entreprises font d’autant plus appel à des managers de transition que nous sommes dans une période de gel des embauches et des investissements », souligne Bruno Calbry du cabinet Immédia. « Ces managers leur permettent de gérer une action urgente et inhabituelle sans bousculer leur organisation, et surtout sans alourdir la masse salariale, puisqu’il s’agit de missions facturées en prestation de services et variables par nature. La demande se porte actuellement sur des besoins en ressources humaines (plans sociaux) ou financiers », poursuit le directeur général d’Immédia. Selon une enquête de ce cabinet spécialisé : « Les dernières études de la profession montrent que de 30 % à 60 % des entreprises risquent de faire appel à un manager de transition en 2009-2010. » De nombreux salariés vont donc voir arriver, cette année ou celle d’après, un affable cadre chargé de les virer.
Sachant que tout cela a quand même un prix : « Cela coûte facilement 1 000 euros la journée, poursuit Laurent Durgeat, responsable de la communication du site Internet lemanagerdetransition.com. Donc les entreprises ne font pas cela par hasard, elles ont forcément un objectif précis. »

Redresser une entreprise sans affect

De son annonce aux derniers départs, un plan social s’étend sur environ deux ans. En amont, la direction a parfois pris soin d’organiser la non-rentabilité du site concerné, en laissant le carnet de commandes se rabougrir, l’outil de production vieillir ou le savoir-faire partir en retraite. Une fois la mauvaise nouvelle annoncée, commence la lutte proprement dite.
C’est là qu’intervient le « spécialiste ». Celui qui ne tombe pas en dépression pour état d'âme. Celui qui sait « communiquer », en faisant passer les "mauvais" salariés de dangers pour l'entreprise. « Ils sont recrutés pour redresser une entreprise sans affect, donc forcément, les managers de transition ont une image de casseurs », avoue tranquillement Laurent Durgeat.

Certains « nettoyeurs », comme les appellent parfois les salariés, peuvent devenir des managers permanents, recrutés par l’entreprise satisfaite de leurs services.
Il existe des constantes. Un bagage juridique ou en communication est généralement un plus. Car les entreprises qui licencient ne craignent rien moins que la procédure aux prud’hommes pour un vice de forme, ou un retentissement médiatique qui ne manquera pas d’attirer l’attention des politiques. Mais, dans cette belle profession, rien ne vaut l’expérience de terrain. « Ces managers sont en général de super-experts, qui ont déjà vécu ce type de manœuvre, poursuit Laurent Durgeat. Ils sont donc en général surdimensionnés par rapport au poste qu’ils vont occuper. » Et les entreprises vont jusqu’à leur créer des postes de toutes pièces, en cumulant différentes fonctions. On ne compte plus les cadres qui bondissent de la DRH à des fonctions exécutives, ou qui finissent, en « pleine phase critique » comme on dit dans leur jargon, par faire à la fois office de directeur général et de directeur financier. Histoire de tout contrôler et de mettre tout le monde au pas, y compris les autres cadres, anciens de la maison, qui parfois se révèlent trop proches des salariés sur la sellette.

Ces cadres communiquent d’autant plus volontiers, comme Luc Bramy (lire ci-contre), qu’ils ne sont pas directement responsables. Ils ne sont que des exécutants, des armes aux services de leurs clients directs, les actionnaires. « Mais le jeu n’est pas équitable face à ce genre de gars », déplore Jean-Marie Michel, cégétiste qui a côtoyé Luc Bramy pendant le conflit à STMicroélectronics. « Ces types ont un véritable savoir-faire en fermeture de boîtes. Ce n’est bien sûr pas le cas des employés et syndicalistes qui se trouvent en face de lui. Eux profitent immédiatement de la moindre de nos erreurs. »

La seule faiblesse des « nettoyeurs » : leur présence est un indice en soi. Leur arrivée dans une boîte apparemment sans histoire signifie donc, à coup presque sûr, qu’il va y avoir du grabuge. Donc, si vous voyez arriver dans votre entreprise un cadre, forcément dynamique, qui devient subitement incontournable et devant lequel les portes semblent s’ouvrir toutes seules, essayez de dénicher son CV !

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 22:43


Et tout devient clair...
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 15:42



Suite à une ouverture déjà peu réussie de nos metteurs en scène favoris "Benoit et Eric", Publicis Consultants vient de signer un des derniers grands spectacles de cette année. Placé sous le signe de Gilbert Bougréau, héros du théâtre et de la tragédie, la pièce intitulée « Le Satyre des Vestiaires » vient de connaître un énorme bide.

Pourtant écrite et mise en scène par de jeunes et talentueux metteurs en scène, elle brossait le portrait d'un employé d'entretien tenté par le strip-tease, par le biais d’une histoire plutôt linéaire, quasiment dépourvue de rebondissements. 

Les auteurs de la pièce avaient misé sur les préoccupations et les problématiques qui faisaient partie de leur vie quotidienne.

Ils  ont pris le parti de l’improvisation. Ce choix ne serait peut-être pas dû à l’immaturité de leur écriture et de leur expérience théatrale qui a démarré il n’y a pas très longtemps.

Le défi était de concilier la valeur esthétique de l’art dramatique avec un contenu qui devait éviter, autant que faire se peut, de recourir aux allusions érotiques ou aux registres de langue trop bas et agressifs. Cela a, hélas, raté ! Il y a encore bien du chemin à faire car entre le projet et son exécution la distance est encore longue. 

A cet effet,les auteurs se disent déçus par le public très peu nombreux, à part un inspecteur du travail qui a décelé un poil de méchanceté dans la pièce. Et qui a d'ailleurs demandé que le comédien reste dans son entreprise.

Malgré le projet ambitieux de ses créateurs, le talent de son comédien principal, « Le Satyre des Vestiaires » n'a pas remporté le succès escompté. Le public suresnois aurait-il acquis une certaine maturité qui lui fait revendiquer des choix nouveaux concernant l’art dramatique ?

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 21:14
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 22:57



Les blogs de salariés se multiplient, qu’il s’agisse pour eux de communiquer sur un conflit social ou de dévoiler les coulisses de l’entreprise.
Le Leitmotiv : “Parce que les employés n’ont aucun espace d’expression pour échanger en toute liberté. Le blog a pour vocation de rassembler et brasser les idées, les témoignages et les émotions en fonction de l’actualité sociale".

Le blog des salariés de SFR service client : http://sfrencolere.canalblog.com/
Le blog des salariés d'Havas : http://vuaubureauchezeuro.blogspot.com/ 
Le blog des salariés de Thermo Fisher : http://thermochateaugontier.over-blog.com/
Le blog des salariés de RFI : http://rfiriposte.wordpress.com/
Le blog des salariés d'Amora Maille : http://comite-de-soutien-amora-maille.over-blog.fr/ 
Le blog des samlariés de la CAF Gironde : http://caf-gironde.over-blog.com/ 
Le blog des salariés de France Télévision : http://cmatelepublique.blogspot.com/
Le blog des salariés de la Redoute : http://onredouteladeroute.over-blog.com/
Le blog des salariés de Canal + : http://www.cfecgc-canal.blogspot.com/ 

Difficile d'être exhaustif et de tous les citer, mais des dizaines de sites de salariés existent ! 
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 22:01



Il ne fait pas bon vexer certaines sociétés qui prennent la mouche et n'hésitent pas à monter des équipes de barbouzes pour espionner et nuire ceux qui osent les critiquer.

La liste des victimes de ces pratiques ne fait que s'allonger ces derniers temps et révèle des comportements d'entreprises mafieuses qui ont de quoi rendre parano ! 

-En premier lieu, la société Taser qui aurait mandaté une officine privée pour espionner pendant des mois la vie privée d'Olivier Besancenot ,à la suite de ses propos sur son produit-phare, le fameux pistolet à impulsion électrique.
-EDF qui aurait diligenté une équipe de professionnels de l'espionnage pour pirater et surveiller les ordinateurs de Greenpeace et d'une autre association anti-nucléaire.
-Canal + mis en examen pour "complicité d'atteinte à la vie privée" dans une enquête sur les surveillances de salariés, dont Bruno Gaccio.. Il est même question d'un rocambolesque montage de machination contre celui-ci .

-Concernant le groupe de communication bien connu Publicis, des sources bien  informées ont prévenu l'équipe de Consultons que son blog était dans le collimateur direct de certains responsables haut placés. Tous les moyens seraient mis en oeuvre pour faire taire ce "gêneur". 

Preuve supplémentaire que sa verve agacerait sérieusement les hautes sphères.
Et que les méthodes héritées de la célèbre STASI font encore école...

 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 20:20



La radicalisation des conflits sociaux fait figure de nouvelle spécificité française aux yeux des médias étrangers. Cette méthode, jusqu'ici plutôt rare, amuse autant qu'elle indigne. «L’air contrit, la mine fatiguée, la cravate débraillée, le chef d’entreprise séquestré par ses employés est devenu l’emblème du vent de révolte qui souffle sur les usines françaises», écrit ainsi le correspondant du quotidien suisse Le Temps avant de revenir sur les derniers cas: Caterpillar à Grenoble, 3M à Pithiviers, Sony dans les Landes...

C'est l'épisode Caterpillar qui, le premier, a attiré l'attention des rédactions étrangères. Dont celle du New York Times, qui titre le 2 avril «Prendre les patrons en otage? En France, c'est une tactique sociale». La pratique «n'est pas nouvelle», reconnaît le journal, mais pourrait s'amplifier au fur et à mesure que la situation économique se dégrade. Et que les inquiets se rassurent, en France on n'affame pas les patrons, relève le journaliste: «Chez Caterpillar, ils ont relâché un cadre qui était malade et chez 3M, ils leurs ont apporté des moules-frites.»

Le «boss-napping», comme l'appellent les médias anglo-saxons –qui pour beaucoup rappellent que la méthode a été popularisée en mai 68– est pour
The Guardian «un signe clair du réveil de l'agitation sociale en France».

Le
Wall Street Journal, qui se fait lui aussi l'écho de ce phénomène «particulièrement français», a fait réagir Maurice Lévy, PDG de Publicis: «Dans le passé, les paysans s'élevaient contre leurs seigneurs. La différence aujourd'hui, c'est que les seigneurs sont les PDG». CQFD. Impensable ailleurs, poursuit le journal dans le long article qu'il consacre à la question: «Aux Etats-Unis et dans la plupart des autres pays, enlever un patron ne serait pas toléré. Mais en France, les gens ont de la sympathie pour ceux qui font la révolution sur les barricades - tant que personne n'est blessé.»
Sacré Maurice ! Bientôt, il va nous vendre une campagne pour sequestrer les patrons !
Pourquoi pas lancer une ligne de costards, special kidnapping, plus confortables pendant qu'on y est !

En Italie, la pratique surprend moins. La «chasse au patron», comme l'appelle la Republica, n'est d'ailleurs pas un sport exclusivement français, rappelle le quotidien, qui cite l'exemple écossais: «A Edimbourg, l'ex-administrateur de la Royal Bank of Scotland a vu sa maison prise d'assault par un groupe baptisé "les patrons des banques sont des criminels".»

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 22:11





La langue de bois (appelée parfois humoristiquement xyloglossie, du grec xylon : bois et glossa : langue) est une figure de rhétorique consistant à détourner la réalité par les mots.

C'est une forme d'expression qui, notamment en matière politique ou sociale, vise à dissimuler une incompétence ou une réticence à aborder un sujet en proclamant des banalités abstraites, pompeuses, ou qui font plus appel aux sentiments qu'aux faits.

Mais il ne s'agit pas toujours d'impressionner l'interlocuteur en passant pour plus savant qu'on n'est. La langue de bois a en sus d'une utilité sophistique, une utilité diplomatique : les mots servent alors à neutraliser ou à adoucir les choses qu'ils qualifient. De ce point de vue elle est l'œuvre de la prudence et de la ruse qui sont les qualités cardinales du souverain (on parle de ces qualités si importantes aux yeux de Machiavel).

La langue de bois est l'ingrédient de certains slogans, formules très générales, censées frapper les esprits et faciles à retenir, mais cachant une certaine obscurité de l'argumentation et des buts recherchés.

Une forme particulière de langue de bois est la logorrhée (ou le blabla), qui cherche à noyer l'interlocuteur sous un flot de paroles inutiles, par exemple dans le but de faire passer une idéologie ou d'éluder une question délicate.

Exemples de traductions saisies dans le dictionnaire franco-langue deboisé   : "Suresnes. 400 personnes sous le même toit. ça va déménager !"  traduire par, aïe aïe aïe, y'en aura bientôt plus 400 !

“Cette réorganisation  va permettre le rassemblement optimal des équipes. " traduire : y'en a qui vont morfler !

"Les équipes sont très contentes de nos creas et de notre stratégie " : traduire " ce client nous trouve naze.

"La semaine est riche en manifestations qui doivent nous permettre de faire la chasse aux clients" traduire "y'a rien à foutre en ce moment.

© tous les verbatims ont été pompés dans l'organe "Consultants", grand prix Stratégies de la langue de bois en 2007,2008,...2009 (?)

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 21:34



Publicis Consultants | se gausse d'avoir eu un prix pour sa campagne à l'occasion des élections des Prud'hommes. Qu'à cela ne tienne ! C'est l'occasion pour tous de ne pas hésiter à poursuivre l'agence devant ce conseil chaque fois qu'elle se comportera mal et enfreindra la loi. C'est fait pour ça. Explications.

Dans quels cas recourir
au conseil des prud’hommes ?Les conflits portés devant les prud’hommes concernent généralement : 
• le paiement du salaire ou des primes ; 
• la durée du travail ;
• les jours de repos ou de congé ;
• les conditions d’hygiène et de sécurité du poste du travail ;
• le licenciement ;
• les sanctions disciplinaires irrégulières ou injustifiées ;
• la remise d’attestation destinée à l’Assédic ; 
• le certificat de travail.

Quel conseil contacter ? Le conseil compétent est celui dont dépend l'établissement où est effectué le travail. Quand le travail est réalisé en dehors de tout établissement (VRP, travailleurs à domicile...), la demande doit alors être portée devant le conseil de prud’hommes auquel le domicile du salarié est rattaché.

À savoir :• quel que soit le lieu d’exercice du travail, le salarié a le choix entre le conseil de prud’hommes du lieu d'embauche ou celui du siège social de l'entreprise qui l'emploie.

Dans quels délais saisir le conseil ? Le conseil de prud’hommes peut être saisi dans le délai des prescriptions légales (délai au terme duquel il n'est plus possible d'agir en justice) :

• en matière de contestation de la régularité du licenciement pour motif économique : 12 mois dans certains cas depuis la loi du 18 janvier 2005 ;

• en matière de salaires, la prescription est de 5 ans. Elle commence à courir du jour où le salaire est exigible ; 

• pour les autres créances, comme les indemnités de licenciement, les dommages et intérêts en cas de rupture abusive…, c'est la prescription de droit commun qui s'applique, soit 30 ans.

Comment saisir le conseil ? Les prud’hommes bénéficient de règles simplifiées afin de garantir l'efficacité et la souplesse de l'institution. La procédure prud'homale répond à un triple souci de souplesse, de rapidité et de gratuité.

C’est pourquoi la saisine du conseil de prud’hommes exige peu de formalités : envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception ou présentation personnelle devant le greffe.

L'oralité de la procédure, principe qui n'exclut pas l'écrit, permet aux parties de s'exprimer directement à l'audience et rend la justice prud'homale accessible à tous. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire de recourir à un avocat, sauf en cas de pourvoi devant la Cour de cassation : les parties peuvent être directement entendues par le conseil, selon la règle de la comparution personnelle.

Pour plus de renseignements : 
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=1545

 

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 15:24




 « Les patrons se gavent. Ils ont les dents du fond qui baignent. Il est grand temps d'agir ... Ce plan d'urgence se décline selon deux axes. Tout d'abord un décret prohibant certains aliments, puis une campagne de sensibilisation du type mangerbouger. Car l'obésité patronale comporte des risques graves de déstabilisation du système capitaliste : manifestations, séquestrations, révoltes. Alors il va falloir que les patrons apprennent à rentrer leur ventre!. » 

Qui à votre avis a pu dire une chose pareille ? Un dangereux postier gauchiste ? un autonome   manifestant contre le G20 ?  Même pas. C'est notre François Fillon, premier ministre de son état, un peu énervé par la situation actuelle. 

Un ministre de droite qui s'en prend aux gourmands ? C'est dire si l'heure est grave !  Le top semble être donné d'interrompre la malbouffe de nos patrons-gloutons.

Avec 447 millions d'euros de bénéfices pour Publicis Groupe en 2008, le festin des actionnaires a  dû être copieux ! 

Alors évidemment avec quelques petits chiffres en baisse, on a peur de manquer, on essaie d'éviter le petit régime minceur... Et pourtant, on le sait, si on veut rester en bonne santé, il faut perdre du poids et manger moins gras. (hep, j'en vois un gros là-bas qui se cache au 6ème avec ses stock-options dégoulinantes d'huile !)

Consultons | a  consulté J.P Coffe à ce sujet. Son avis est sans appel : " Faire un mauvais régime aujourd'hui ne sert à rien. Il faut manger mieux. Changer ses habitudes alimentaires ancrées depuis des décennies n'est pas une mince tâche, mais c'est possible ! On peut aussi prendre du plaisir en étant raisonnable."  

Le régime préconisé par JP : 

On peut  manger de tout, sauf du salarié. Tout est une question d'équilibre, de modération : une petite bouffe de temps en temps, oui. Mais n'y allez pas cinq fois par semaine, et quand vous y allez, au lieu de commander un énorme bonus  et une méga-portion de stock-options, commandez moins, ou partagez… C'est du bon sens !
Très souvent, on se rend compte avec horreur de tout ce qu'on ingurgite dans l'année ! Après cette prise de conscience, il faut réduire progressivement les portions, prendre 1 morceau au lieu de trois, essayer de faire un peu d'exercice physique...

Et le bouillon de poireaux, le secret de nos mères et de nos grand-mères : ça détoxifie le système. Pensez-y Messieurs les Dirigeants ! 

 

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