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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 22:54
Maurice reste sur son trône.

Publicis a annoncé la réorganisation de sa direction dans un communiqué, mardi 16 septembre.

Il faut dire que depuis quelques mois ça rame sévère : au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires a stagné à 3,35 milliards d'euros, le résultat net a chuté de 16,9%. Et le groupe a averti que son objectif de croissance de 4% en 2014 serait "difficile à atteindre".

L'échec de la fusion avec Omnicom y est pour beaucoup. ( Un coût estimé entre 40 et 50 millions d'euros.)

Et celui qui n'y est pour rien, celui qui n'avait même pas été mis au courant de la fusion, trinque : J.Y Naouri, un temps figure de favori pour remplacer Maurice, est débarqué.

Maurice qui lui ne quittera finalement son poste à la présidence du directoire que fin 2015.

Et a annoncé avoir modifié sa politique de dividendes, avec un taux de distribution de 35% en 2015 ( 30% en 2014 ) et "une montée progressive sur les années à venir.

Un monde sans pitié.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 19:54
Un bien long règne.

Battu par Bernard VII de Lippe (1428-1511) recordman en Europe avec un règne de 81 ans et 234 jours.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 19:21
Publicis n'arrête pas d'acheter.

Folie dépensière de Publicis ? Pas content d'avoir raté sa fusion, Momo avale tout.

En tout cas, les achats variés autant que multiples d'entreprises par le groupe ont réveillé certains internautes qui se sont empressé d'en faire le thème de leur blog.

http://publicisachete.tumblr.com/

Publicis n'arrête pas d'acheter.
Publicis n'arrête pas d'acheter.
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 23:09
Et si Publicis retrouvait les bons ressorts de la motivation ?

Le climat social au sein des entreprises est dégradé : plus de deux salariés sur trois rêvent de changer d'employeur, selon le baromètre trimestriel édité par Viadeo en juillet.

Sur fond de crise, la note de conjoncture annuelle de l'association Entreprise & Personnel relève une multiplication des formes de protestation passive telles que l'augmentation de l'absentéisme et la baisse de zèle, consécutives à la montée de la pression sur les salariés.

Chez Publicis , la fusion abandonnée, une performance économique du groupe en baisse, des perspectives salariales difficiles...font qu'il ne va pas être évident de maintenir les collaborateurs motivés. Et la fin d'année risque d'être fort difficile si les bons stimulants ne sont pas trouvés. Managers, soyez lucides et inventifs !

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 20:30
Gros cadeau.

François Hollande est sympa, il vient de donner des centaines de milliers d'euros à Publicis ( dont les affaires marchent très bien, merci ) et d'autres groupes comme lui .

Et oui, c'est ça le CICE, le fameux crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi : un gros cadeau qui ne se voit pas donné à des gens qui n’en ont pas besoin.

Si au final la fabuleuse baisse de la TVA dans la restauration ( mesure bling-bling de l’ancien Président ) a coûté une dizaine de milliards aux deniers de l’Etat pour des résultats bien médiocres, le coût global du CICE sauce Hollande risque d’exploser au-delà de 50 milliards jusqu’à la fin du quinquennat. Et ce nouveau cadeau aura des résultats assez similaires à ce qui s’est passé dans la restauration avec la baisse de la TVA. Peu d’emplois et peu d’activité, beaucoup d’effets d’aubaine et pas mal de dividendes.

Exemple 1 : Mac Do. Après avoir amélioré ses marges de 190 millions d’euros par an grâce à la baisse de la TVA pendant trois ans, le vendeur de junk-food, qui emploie massivement des salariés au smic et s'arrange depuis 2009 pour payer le minimum d’impôts en France, va réclamer un très gros chèque auprès des services de Bercy.

Exemple 2 : La Poste. Le doublement de ses bénéfices grâce aux 297 millions d’euros de son CICE n'a nullement permis à cette entreprise d’investir, d’embaucher ou d’innover plus qu’à l’accoutumée.

Exemple 3 : Publicis. 816 millions d'euros de bénéfices, des dividendes distribués à gogo et... pas un seul centime investi dans le social. Pas un seul centime redistribué au titre de l'intéressement. Pas un seul emploi net créé en France.

Un gouvernement qui n’a aucun courage pour imposer des contreparties au CICE + des grosses boites qui en profitent et n'en font strictement rien, sinon s'enrichir davantage.

A la fin de son mandat, le gentil Président, réconcilié depuis 2012 avec Maurice Lévy, mettra certainement en avant le fait que les petits chefs d’entreprises à l’agonie n’auraient pas survécu sans ce dispositif. Une rhétorique déjà entendue mais qui cette fois-ci risque de ne pas passer comme une lettre à la poste.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 20:49
Très green.

Sous l’impulsion de la Direction de la RSE, Publicis Groupe vient de mettre en place via l’action des "Green Teams ", véritable relais de sa politique environnementale, une réserve naturelle pour les espèces en danger en plein coeur du 2ème arrondissement de Paris, dans les locaux de l’agence Publicis Consultants.

Pour engager une véritable transition écologique, des équipes de collaborateurs volontaires et très motivés, ont élaboré et mis en place un espace protégeant des milieux très spécifiques qui forment un réseau représentatif de la richesse du territoire.
Grâce à des conditions de nidation quasi parfaites, cet espace est un sanctuaire idéal. Une autorisation spéciale est d’ailleurs requise pour le découvrir et des visites organisées existent.

Comme l’a redit la Direction RSE de Publicis Groupe “Préserver et partager sont les mots-clés d’une vision renouvelée de la prospérité et d’une redéfinition du progrès qui placent comme critères premiers le bien-être et l’épanouissement de tous les hommes ainsi que le respect de la vie sous toutes ses formes.”

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 23:22
Drôle.

Les sujets drôles ne manquent pas. Il y a même embarras du choix. Entre la Coupe du Monde qui commence dans des stades non finis, un homme politique qui appelle à ce que l’on mette en route de nouvelles “fournées” et des comédiens intermittents qui montrent leur corps nu à une ministre...
Sans oublier la Green Team Publicis qui se rebaptise Kind People et qui, pour sa prochaine thématique, la Semaine du Bisou, invitera probablement Jean-Marie Bigard en guest star (l’auteur de “La première fois qu’elle m’a pris les couilles dans la main, je me suis dit: c’est là que je veux habiter! ?”)...
Cela ne donne, en fait, aucune envie de plaisanter. Affligeant. Publicis, que l’on croyait naïvement capable d’envisager une carrière de 1er mondial, fait une rechute brutale. Bêtise à l’état pur ? Crétinisme ?
Peut-être tout simplement incapacité totale à comprendre. Pour un "grand" groupe de communication, ça craint.

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 22:40
Les cadres, rebelles ?

Les cadres sortiront-ils d’un silence qui leur pèse de plus en plus ? «Le dernier manager à avoir récriminé (pour une raison parfaitement valide) avait eu le choix entre une mutation en Finlande ou un licenciement à l’amiable… Depuis, tous les managers se taisaient, même si chacun avait le sentiment que le fonctionnement de l’entreprise se délitait inexorablement.»

Cet extrait du roman d’Alain Bron, qui décrit les dérives du management à travers les « yeux » d’un aveugle, annonce une plongée dans le monde des multinationales pour comprendre in vivo les fondements du silence des cadres : la loyauté à l’égard de l’entreprise inhérente à leur rôle, et les dynamiques divergentes entre le PDG du 26e étage, dont l’obsession est d’« être le n° 1 mondial », et celle de tous les autres – cadres supérieurs, managers de proximité ou chefs de projet –, qui est d’« arpenter l’étage et de tâter le pouls des équipes » afin d’améliorer l’efficacité quotidienne.
Vingt-sixième étage est un roman, « une fiction sans rapport avec des personnes, des lieux ou des faits réels », comme il est d’usage de le préciser. Mais il met en scène l’évolution de la place des cadres dans l’entreprise, telle que rapportée par cet autre livre, Le Silence des cadres, enquête du sociologue Denis Monneuse menée à travers 200 entretiens qualitatifs sur dix ans.

Leur positionnement au cœur de l’évolution de l’organisation du travail les place dans une situation de « servitude volontaire : le cadre intériorise les contraintes de l’entreprise », rappelle-t-il dans son essai, qui décortique leur malaise en les faisant sortir de leur silence.

Le malaise des cadres peut paraître comme une antienne. A chaque trou d’air conjoncturel, les sondages témoignent de ce mal-être de cadres placés « en porte à faux entre des salariés qui sont en attente de proximité et une direction générale qui cherche à réduire le taux d’encadrement pour diminuer la masse salariale », explique-t-il.

Les cadres sont pourtant plutôt épargnés par le chômage, par rapport au reste de la population. Les offres d’emplois-cadres étaient même légèrement à la hausse en avril, selon l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Mais c’est un fait : « Le malaise des cadres s’accentue », indiquait le 22 mai un sondage Ugict-CGT réalisé par Viavoice.

Davantage que leur propre emploi, c’est leur rôle de chef d’orchestre des réorganisations à répétition qui nourrit leur malaise.

D’une part, parce qu’ils sont de plus en plus souvent amenés à prendre des décisions contraires à leurs principes. « C’est un des principaux inconvénients d’être cadre, selon eux (…). Le discernement entre loyauté à l’entreprise et fidélité à soi-même est l’une des choses les plus difficiles à effectuer », rapporte M. Monneuse.

Dans le roman d’Alain Bron, un cadre « historique » de l’entreprise, Jean-Paul Delgado, cherche à contourner l’ultimatum qui lui est fait d’établir une liste nominative de licenciements : « Quelques mois seulement après avoir embauché plusieurs dizaines de jeunes diplômés, il faut maintenant les licencier ! », s’indigne-t-il.

« Il devait déterminer qui passerait entre les gouttes et, accessoirement, décider de son propre sort. Mais rira bien qui rira le dernier… », écrit le narrateur. Jean-Paul Delgado assume en silence le poids de ses dilemmes, et prépare sa propre révolte.

D’autre part, parce que ces réorganisations s’inscrivent dans un contexte de déstabilisation croissante de l’organisation, dont une étude publiée par l’APEC en mars établit une liste : restrictions budgétaires, toujours plus de tâches en même temps, raccourcissement des délais, augmentation du nombre de projets, arrivée d’un nouveau DG ou PDG (Synthèse no 2014-03).

L’équilibre contribution/rétribution en est fragilisé. Alors même que l’accord tacite par lequel l’entreprise assure rémunération et évolution de carrière en contrepartie de la loyauté a été écorné.

Les plans de carrière ne sont plus toujours au rendez-vous, et les cadres sont la catégorie dont les revenus ont le moins augmenté ces dernières années, indique la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques au ministère du travail (« Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre », septembre 2013).

L’image du cadre en ressort ternie. «40 % des cadres s’estiment perdants», note M. Monneuse. Trois bonnes raisons de jeter l’éponge. Le silence imposé aux cadres par leur loyauté à l’entreprise pourrait en être brisé.

Mais ils continuent de se taire. Car le silence a ses raisons que nul cadre n’ignore. Le consensus sur les valeurs de l’entreprise, même s’il n’est qu’apparent, est un moteur vital à la réalisation des projets. « Si les chefs s’en foutent, aucune chance que les salariés suivent », fait dire Alain Bron à l’un de ses personnages pour justifier l’importance pour les cadres de communiquer sur les valeurs de la direction.

Le silence est aussi le meilleur moyen de ne fermer aucune porte, explique M. Monneuse : pour rester engagé dans son métier quel que soit l’avenir de l’entreprise, pour se replier sur son activité afin de limiter sa charge de travail, pour résister sans en avoir l’air, voire pour préparer sa sortie.

Les cadres sont « obnubilés par le poste d’après », dit M. Monneuse. Plus d’un cadre sur deux a refait son CV dans l’année, constate l’APEC. Quelles qu’en soient les raisons, le silence des cadres n’est donc souvent que de façade.

LE MONDE | 28.05.2014 Anne Rodier

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 22:30
Plus de fusion, mais que d'éthique !

M. Lévy a renoncé à la fusion avec Omnicom, mais pas aux leçons de morale.

Jamais un patron n'a autant que lui pensé, vécu, respiré par et pour l'éthique. Il est comme ça Maurice Lévy, à son âge, on ne le refera pas. La preuve ? Il fait partie du "comité d'éthique entrepreneuriale" du Mouvement des Entreprises de France depuis 2002. Le même a publié une tribune, il y a un peu plus de trois ans, qu'il a intitulée : "Le capitalisme d'entreprise sera éthique ou ne sera pas". Un moment rare. L'éthique, c'est toute sa vie, c'est la raison pour laquelle Maurice Lévy se laisse parfois aller à prodiguer quelques conseils à ses amis entrepreneurs. A l'été 2011, il se lance dans le "Nouvel Obs" pour clamer que, oui, il est bon que les riches paient plus d'impôts. Avec 16 dirigeants d'entreprise, tous fous d'éthique comme lui, il demande une contribution exceptionnelle de 1 à 2% sur les plus hauts revenus. En mars 2012, le voilà qui recadre le débat sur les exilés fiscaux : "S'exiler fiscalement, ce n'est pas bien. Je le pense vraiment. Et c'est valable pour Publicis comme pour moi." L'éthique, c'est un métier à plein temps.

Alors, évidemment, une telle aura morale ajoutée à sa réussite professionnelle a fait des jaloux. La fusion avortée de son groupe Publicis et d'Omnicom, géant américain de la pub, qui l'affaiblit, délie les langues. Et les médisants se lâchent.

Le St Bernard de la pub

Le projet de fusion s'est finalement brisé sur des problèmes d'ego et de gouvernance. Surtout, Maurice et ses actionnaires, Elisabeth Badinter en tête, n'auraient pas été indifférents à de basses motivations financières. La nouvelle entité, basée à Amsterdam, aurait été soumise au droit fiscal néerlandais, ce qui arrangeait bien les affaires des dirigeants du groupe.

Des soupçons odieux qui arrivent peu après un épisode vraiment pénible pour Maurice. En 2012, la presse a révélé que l'ami de l'impôt pour les riches avait empoché un bonus exceptionnel de 16 millions d'euros tout en jouant sur un mécanisme d'optimisation fiscale. Tollé. Dans les milieux patronaux, on lui a un rien scié la branche. Il a dû démissionner de la puissante Afep, qui regroupe les plus grandes entreprises de France, juste après cette regrettable affaire. Dommage, l'article 20.02 de son code de bonne conduite stipulait : "La rémunération des dirigeants doit être mesurée, équilibrée, équitable et renforcer la solidarité." Bref, un truc très éthique, tout à fait pour lui, et ils ont cru bon, ces nuls de l'Afep, de se priver d'un homme tel que lui...

Il a fait preuve d'une amertume légitime:" On a trainé dans la boue une vie de bâtisseur" a t-il lancé, avant d'ajouter: "On me reconnaît des qualités dans le monde entier, mais, ici, on me piétine."

Maurice traverse indéniablement un petit passage à vide, ce qui arrive aux meilleurs. Il va pouvoir compter sur ses réseaux, les plus efficaces de Paris. Il a fondé le Cercle de l'industrie avec DSK, il connaît Sarko comme sa poche, et Raffarin, et tant d'autres, et tous les dirigeants du CAC 40. Il avait même tenté de réconcilier Liliane Bettencourt et sa fille, et aidé Xavier Niel à se faire recevoir à l'Elysée à l'époque du rachat du "Monde". Et il pourra toujours appliquer sa technique favorite pour séduire les clients. Il papote, multiplie les compliments, se fait charmeur, puis soudain songeur: "En fait, tu sais, ce qui ne va pas, c'est ta communication, elle est nulle."S'ensuivent de nombreux coups de fil, et autant d'invitations à déjeuner dans sa somptueuse salle à manger avec vue sur l'Arc de triomphe. Au bout, il y a souvent un contrat. Il a aussi beaucoup d'amis dans la presse, ce qui explique qu'on lui ait consacré des articles ainsi titrés: "Le saint-bernard de la pub" suivi de ce sous-titre féroce: "Portrait d'un homme discret, sensible et disponible."

Un anti-Seguela

Il donne aux journalistes ce qu'ils aiment, des formules pour leurs papiers. Il se dépeint volontiers en anti-Seguela, tout en réserve et en distinction, et dit de lui-même : "Je suis le plus janséniste des Séfarades." Cela plaît beaucoup. Malgré ses contacts planétaires (il coorganise le Forum de Davos) et sa réussite éclatante, à 72 ans, on risque de lui parler à nouveau de sa succession. Il trouvera un successeur, il en connaît, des talents, c'est pas ça qui manque.

Mais, s'il tarde à les promouvoir, c'est que, répète t-il, "il y a une pression considérable pour que je reste".

Ethique, quand tu nous tiens!

Mercier Anne-Sophie Le Canard enchaîné
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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 20:38
Un nouveau magazine qui donne envie d'agir.

«Dans les agences corporate..., les prises de parole créatives sont trop souvent perçues par les commerciaux comme une prise de risque. Quand le directeur de la création est en contact direct avec le client, on peut avoir plus d’audace et,pour ma part, j’ai plus de facilité et de plaisir que de passer par les arcanes des hiérarchies internes.»

Témoignage passionnant à découvrir dans le dernier numéro de Cockpit, le magazine qui donne envie d'agir.

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