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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 18:16

 

 

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Publicis est un groupe de communication/publicité mondialement réputé et qui a réalisé une marge opérationnelle dépassant le milliard d'euros en 2012. L'objet de cet article n'est pas de faire l'histoire de cette entreprise (page wikipédia) ni de son patron Maurice Lévy.

Numéro 3 mondial, le groupe a donc un carnet de commande d'un nombre très important de grandes multinationales.

Le groupe a racheté en 2002 le groupe Leo Burnett, qui avait developpé un réseau d'agences de publicité dès 1935: Site officiel

Leo Burnett compte parmi ses plus vieux clients le numéro 1 mondial du tabac, Philip Morris depuis 1954, avec le développement de sa marque phare, marlboro.

Suite aux procès perdus aux Etats-Unis d'Amérique, le groupe a séparé ses activités: les USA avec Altria et le reste du monde avec Philip Morris International.

Revenons donc à l'objet de cet article, le groupe Publicis. Quels sont donc ses clients?

Altria (Philip Morris USA) est donc sagement affiché entre les laboratoires Astra Zeneca et Bayer. Philip Morris International, c'est le hasard du classement alphabétique se retrouve avec les laboratoires Pfizer et Novartis. L'alcoolier Pernod Ricard figure également parmi les "prestigieux clients" de Publicis.

Il y a des gens que cela choque, et j'en fais partie. Compte-tenu du caractère criminel de l'activité de l'industrie du tabac, il est très regrettable que Publicis vende ses services à de telles entreprises.

Dans la communication, les mots ont un sens, et le patron de Publicis Maurice Lévy, qui vient d'être élu meilleur CEO du secteur médias par le magazine "Institutional Investor" le sait. Voici son discours sur la Responsabilité Sociale du groupe (RSE)

Publicis Groupe a depuis longtemps pris conscience de la nécessité d'évoluer vers plus de « durabilité ». Dès sa création, la conduite des activités de l'entreprise repose sur Publicis Groupe a depuis longtemps pris conscience de la nécessité d'évoluer vers plus de « durabilité ». Dès sa création, la conduite des activités de l'entreprise repose sur un corpus de Principes et de Valeurs qui intègre les notions de durabilité et de citoyenneté et détermine un certain comportement dans les affaires.

L'entreprise a toujours porté une attention particulière à la gouvernance et à l'éthique, qui sont des dimensions essentielles d'une activité qui vise à défendre et illustrer la réputation des produits et des marques, et à créer un lien avec les consommateurs, qui doit reposer sur les notions de confiance et de respect.

La responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) ajoute à ces dimensions celle de l'attention portée aux collaborateurs, dont le talent est le moteur de la création publicitaire. Le respect de l'environnement est également une préoccupation essentielle, qui exige pour Publicis Groupe une double attention : limiter notre propre impact environnemental et accompagner nos clients dans leur action et leur communication, sur des marchés où les consommateurs sont de plus en plus exigeants et où la mise en avant des arguments environnementaux devient la norme.

Publicis Groupe se compose de plus de 800 agences opérant dans 104 pays réparties sur les 5 continents. Cette richesse en termes de talents, d'origine, de culture et de sensibilité, constitue à la fois atout clé et un enjeu majeur.

Dès 2009, le groupe s'est engagé plus activement dans une politique RSE et réalise chaque année l'exercice complexe du reporting extra-financier. Dans le travail que nous réalisons pour et avec nos clients, dans les relations que nous entretenons avec nos partenaires, nos fournisseurs et avec l'ensemble de la société civile, nous nous efforçons d'intégrer au mieux ces dimensions dont l'impact dépasse largement les frontières de nos activités.

Maurice Lévy

Après un tel discours, comment expliquer la différence abyssale entre discours et pratique réelle. Leo Burnett a t-il été invité à cesser toute collaboration avec Philip Morris?

Non.

Les alcooliers sont de très bons clients des agences de publicité, pour mémoire le seul groupe Pernod Ricard a déboursé la bagatelle de 193 millions d'euros de "frais publi-promotionnels" rien qu'en France sur l'exercice 2011-2012.

Il n'est donc pas surprenant de voir sur le site internet de publicis dans la liste de ses clients Pernod Ricard, Diageo, Heineken, LVMH, quatre très grandes entreprises du secteur de l'alcool.

Comme il est difficile pour un groupe comme Publicis de se passer d'une telle manne, il faudrait que Monsieur Lévy et Madame Badinter comprennent 2 choses: soit ils s'engagent petit à petit vers une VRAIE responsabilité sociale et une démarche éthique, dans ce cas, qu'ils commencent par cesser tout contrat avec le groupe Philip Morris. Soit ils se contrefichent de la réalité, ils se moquent des millions de gens victimes de la complicité du groupe Publicis à cette cupidité criminelle et alors qu'ils arrêtent de parler d'éthique, de RSE, de respect de l'humain etc... Bref, qu'ils soient COHERENTS.

"Publicis Groupe est une entreprise qui a toujours cru en l'homme".

Et bien moi, j'ai envie de croire à la sincérité et à la responsabilité de Publicis.


Par Mediapart  13-04-2013

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/victimes-du-tabac/100413/publicis-une-entreprise-qui-mange-tous-les-rateliers-2

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 22:42

 

 

 

Good luck 8948 10151532554985379 1577918963 n

 

Good luck Jerôme !

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 19:42

 

 

 

 

On a le droit d'y croire, c'est l'époque.

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 20:43
CHIFFRE DU MOIS : Journée de l'égalité salariale
En Europe, les femmes travaillent 59 jours «gratuitement»
Selon les derniers chiffres publiés par Eurostat, l’écart moyen des rémunérations horaires entre les hommes et les femmes dans l’UE est d’environ 16,2%. En raison de cet écart salarial, afin de gagner un montant équivalent au salaire perçu par les hommes, les femmes devraient travailler 59 jours supplémentaires par an en moyenne.
 
Le gouvernement  a prévu autre chose qu'un zeste de "com" avec Publicis ?
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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 15:30

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On parle beaucoup des pervers narcissiques en ce moment. Avec la peur du chômage chez les salariés, ils prolifèrent dans les entreprises et les agences de communication. A tous les niveaux et surtout dans le management, ils arrivent à se faire une place au soleil en manipulant autrui. De vraies teignes.

Pour savoir si votre manager est un(e) pervers(e) narcissique, répondez vite aux questions suivantes. Et si vous avez plus de 6 "oui", la cause est entendue : votre manager "en est".


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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 22:25

Alors que les patrons des entreprises publiques ont vu leur salaire plafonné à 450 000 euros, le même sort pourrait être réservé dans les mois à venir aux dirigeants du secteur privé. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le 20 mars à l'Assemblée nationale qu'il allait proposer 'un projet de loi pour les groupes privés. Un encadrement inspiré par le référendum suisse limitant les rémunérations des patrons de sociétés cotées en Bourse.Un texte qui ne manquera pas de faire des remous chez les principaux intéressés.

En 2011, les grands patrons d'entreprises du CAC 40 ont gagné en moyenne 4,2 millions d'euros. Cette rémunération englobe le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ. 

Portraits des trois premiers sur le podium.

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 21:45

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Comment se décident vraiment les embauches ? De quoi dépendent réellement les salaires et les carrières ? L’évaluation du personnel est-elle juste ? Si on écoutait les DRH, ils seraient dotés d’une boite à outils qui permettrait, comme par enchantement, de recruter, récompenser et promouvoir les plus compétents et les plus performants des salariés. La vérité est bien éloignée de ce conte de fées et il en résulte de flagrantes injustices.

Le recrutement est bien trop souvent irrationnel et discriminatoire : tri impitoyable des CV en fonction de la photo, de l’adresse ou du nom, tests farfelus et incursions dans la vie privée, recours fréquent à la graphologie qui n’a pas plus de fondement scientifique que l’astrologie ou la numérologie. Pire, bien des « coachs » auxquels des DRH sous-traitent l’accompagnement des cadres ont recours à des techniques ésotériques. L’obscurantisme l’emporte sur la gestion, et une très prestigieuse école de commerce française confie toutes ses formations au coaching à un professeur adepte du Tarot de Marseille ! Les salaires et les carrières dépendent plus des réseaux que des performances et les discriminations sont multiples. L'âge et le fait d'être une femme en sont, de loin, les principales causes. Discriminations qui ont d'ailleurs beaucoup augmenté depuis 2011*. L’évaluation des performances est tout sauf performante : elle repose sur des critères flous ou injustes. Et tout ceci n’est qu’un bref aperçu du dossier accablant constitué par Jean-François Amadieu.

*Les salariés concernés mettent en avant de façon très nette deux causes majeures de discrimination : l'âge et le fait d'être une femme. Les salariés affirmant avoir été victimes de discrimination ciblent ainsi, parmi les causes suggérées, "le sexe", et "la grossesse et la maternité". "L'âge" est massivement évoqué.

Jean-François Amadieu, professeur à l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne, spécialiste de gestion des ressources humaines et de relations sociales, a créé et dirige l’Observatoire des discriminations. Il a publié de nombreux ouvrages contribuant à sensibiliser le grand public et les entreprises aux réalités des discriminations

DRH : le livre noir- Date de parution 10/01/2013

9782021099331

 

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 19:59

Un récent sondage sur la perception des managers en entreprise révèle des éléments intéressants.

 

Sources de stress

 

Première constatation, c'est bel et bien la charge de travail ( donc celle confiée par le manager ) qui est la source de stress N°1 au travail.

 

Attention au stress

Les managers sont perçus majoritairement (52%) comme peu ou pas du tout attentifs au stress de leurs équipes.

 

Actions concretes

 

Plus grave, quand on demande aux salariés quelles actions concrètes leur manager met en place pour contribuer au bien-être au travail, les réponses sont sans appel : le management s'en contrefout.

 

Evaluation manager

Du coup, une très forte majorité de salariés pense que les managers devraient être évalués sur le niveau de bien-être de leur équipe.

 

Les révélations de ce sondage ne sont pas vraiment étonnantes.  

Danièle Linhart, sociologue du travail ; directrice de recherche émérite au CNRS révèle dans une étude récente que sur la base d'une politique d'individualisation, la "modernisation managériale" s'affirme par une politique systématique de précarisation des salariés. Le management cherche partout à instaurer les conditions obligeant les salariés à devenir  les alliés inconditionnels de leur entreprise, les relais dociles de ses choix.

 A cette fin, le management mise sur l'emploi précaire (CDD, intérim, travail à temps partiel) comme modalité disciplinaire. Et il s'évertue à précariser les salariés bénéficiant d'un emploi stable, pour asseoir sur eux une emprise sans faille.

D'après la chercheuse, le management est parti en guerre contre les ressources dont disposent les salariés stables, c'est-à-dire leur métier et leur expérience qui leur permettent de maîtriser leur fonction, d'alléger les difficultés et de se doter d'un point de vue argumenté sur leur travail opposable aux directives, aux critères et méthodologies de la hiérarchie.

Les multiples restructurations, changements qui balaient les entreprises françaises de façon frénétique ont ainsi souvent pour objectif de fragiliser des salariés qui ont sans cesse tout à réapprendre pour conserver leur poste, et qui se sentent en permanence sur le fil du rasoir face à des objectifs démesurés et des évaluations indifférentes au travail réel.

Loin de miser sur l'intelligence collective pour innover et gagner des parts de marché, le management français a opté pour une attaque en règle de la professionnalité et de l'engagement de ses salariés, compromettant leur santé physique et psychique.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 23:34

Supernico

 

Je suis un super héros, j'ai une cape derrière le dos
J'attrape les vilains coûts et je les mets en prison
Je peux sauter, je peux voler, plus haut qu'un avion
Les méchants coûts frissonnent s'ils entendent mon nom.

Je suis un super héros, le justicier magnifique
Avec mes timeshit, j'ai une vitesse supersonique
Vite comme l'éclair, fort comme le tonnerre
J'ai toujours une grande mission à faire

Je suis un super héros, la fusée atomique
Avec l'informatique, j'ai une vue électronique
Le monstre de la nuit, le travail pas fini
N'ont qu'à bien se tenir s'ils ne veulent pas d'ennuis

Je suis un super héros j'ai une cape derrière le dos
J'attrape les vilains coûts et je les mets en prison
Je peux sauter, je peux voler plus haut qu'un avion
Les méchants coûts frissonnent s'ils entendent mon nom.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:22

 

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Il y a un mois, l'agence Publicis Consultants annonçait un PSE sous forme de plan de départs volontaires prévoyant jusqu’à 10 départs et suppressions de postes au sein de sa création. Les manques et les imprécisions étaient vraisemblablement légion dans ce plan bien peu "généreux" en mesures d'accompagnement. La preuve : le Ministère du travail (DIRECCTE) a réagi récemment et demandé à la direction de l'agence réputée pour ses dernières campagnes gouvernementales, de sérieusement “retravailler”.

L'inventaire des points “à revoir” en dit long...

-L’engagement de ne pas licencier n’étant qu’une promesse tenue lors de réunions avec les représentants du personnel, le Ministère demande que cet engagement figure clairement dans les documents du plan.
-Un organigramme précis de la “nouvelle organisation” et de l’entreprise est demandé pour apprécier le sérieux de celle-ci.
-Un rappel à l'ordre est fait à l’agence à propos du recours aux prestataires extérieurs (intérimaires, CDD, free-lance...) Histoire qu’elle ne remplace pas les salariés partis par des “précaires”. L'habitude est courante.
-Publicis Consultants est invité à associer les représentants du personnel au choix des cabinets prestataires chargés de l’accompagnement. On lui demande également  de prévoir une réelle information collective sur le dispositif de départ volontaire.
- En matière de mobilité interne, l’agence se fait particulièrement allumer sur le dispositif extrêmement léger qu'elle a prévu. Le Ministère lui demande de grandes précisions sur l’organisation du groupe Publicis et de ses filiales pour que soit garantie l'obligation de reclassement dans le groupe.
-L’agence se fait également rappeler à l’ordre sur la formation. Elle aurait quelque peu oublié l’obligation d’adaptation qui lui incombe. Elle devra prévoir un budget plus important pour la formation des salariés pour les adapter à l’évolution de leur emploi.
-Le Ministère rappelle que ce n’est pas à la collectivité d’assumer les ruptures de contrats de travail, et précise que l’agence doit s’assurer que les candidats au départ aient des projets perennes et solides.
-L’agence se fait d'ailleurs reprendre sur les modalités de validation des projets professionnels présentés par les éventuels partants.
-Le Ministère dit à Consultants de revoir les conditions d’acceptation des projets et lui demande de définir des critères objectifs de départage des candidats en concertation avec les élus du personnel.
-La durée du congé de reclassement fixé dans le plan est totalement à revoir. L’agence est invitée à en prolonger sa durée. Surtout, le Ministère incite Publicis Consultants à revoir à la hausse le taux de la rémunération versée pendant le congé de reclassement. Et de prévoir en plus des primes de mobilité et déménagement, une aide d’accompagnement pour le conjoint contraint de quitter son emploi.
-Une hausse du budget formation-adaptation chez le nouvel employeur, formation-reconversion-évolution, formation qualifiante est demandée.
-Le Ministère sera exigeant pour être informé par l'agence du suivi, des conclusions et du bilan du plan. Une façon de lui préciser qu'elle est attendue au tournant.


Après un tel constat, on peut être en droit de se demander si ce plan a été mis au point par des amateurs ou des gens sans scrupules. 

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