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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 18:47

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Publicis aurait annoncé la distribution d'une prime de résultat de 4420 euros par personne à ses 5000 salariés français. 

Une récompense après un bénéfice net record de 737 millions d'euros en 2012 et une troisième place sur le podium mondial des groupes de communication ?

"Certains dans la branche se battent pour leur survie. Chez Publicis, au contraire, il y a malgré la crise en Europe de l'Ouest et du Sud une prime de résultat", a commenté un membre du conseil de surveillance de Publicis, cité dans un communiqué. "Cela nous montre que chez Publicis, l'implication paie", a-t-il estimé.

 Le conseil de surveillance de Publicis avait décidé fin février de plafonner les bonus des membres du directoire. Une réaction au scandale qu'avait provoqué l'an dernier la rémunération de 16 millions du patron du groupe, Maurice Lévy.

Malgré cette décision et compte tenu des bons résultats de son groupe en 2012, Maurice Lévy devrait toutefois rester un des patrons les mieux payés du CAC 40.

Info, intox ?

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 11:30

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Cette fois-ci, c'est Publicis Webformance, filiale du groupe, coté au CAC 40 (c'est l'annonce qui s'en vante), qui "offre" un emploi stable et bien rémunéré. L'agence qui se prétend "moteur de croissance" a quand même quelques ratés.

Conditions du "poste" grassement payé 500 euros/mois :

§  Rigueur et organisation/​méthode

§  Capacité d’adaptation rapide, réactivité

§  Autonomie, dynamisme et enthousiasme

§  Esprit d’analyse et de synthèse

§  Aisance relationnelle

§  Disponibilité


Et avec expérience requise, s'il vous plait ! On ne recule devant rien...


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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 14:56

 

Proliferation1

 

Depuis la parution de son livre "The No Asshole Rule" (Objectif zéro sale con), Robert Sutton est devenu le spécialiste mondial des personnalités odieuses que l'on peut rencontrer en entreprise, et particulièrement en agence de communication. D'après lui, avec la crise et la peur du chômage, les pervers et les emmerdeurs de tout poil ont de plus en plus le champ libre. Persuadé que la dignité et le respect doivent primer sur un lieu de travail,  condition à une meilleure productivité, il n'hésite pas à livrer des conseils.


Conseil n° 1: tenez un journal des emmerdeurs

Pour lutter contre les managers abusifs ou les collègues nuisibles, le professeur  Sutton livre une règle d'or : il faut à tout prix s'échapper d'un environnement infesté de sales cons. Sinon, vous risquez soit de souffrir psychologiquement, soit de devenir vous-même un sale con au boulot. Mais compte tenu de la conjoncture, il n'est pas toujours possible de changer rapidement de job. En attendant ce jour béni, Sutton propose plusieurs recettes pour tenir le coup, dont celle du "Journal des sales cons". Le principe ? Consignez dans un carnet tous les coups tordus, les insultes, les dérapages dont vous pouvez être victime. Notez la date, l'heure et l'objet de chaque brimade. Incitez d'autres personnes de votre entourage à agir de même. Procéder ainsi vous incitera à ne pas réagir à chaud. Et à monter un dossier si vous décidez un jour de vous débarasser de l'élément nuisible...

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 15:41

Capture d’écran 2013-02-17 à 15.40.07

 

Les offres d'emplois chez Publicis peuvent parfois avoir un caractère assez cocasse. Ainsi, ce poste d'"assistant achat d'art" généreusement offert par la glamoureuse agence Publicis 133, qui vient de s'installer rue Blanche dans des locaux dignes d'Hollywood.

Accepter un stage de 6 mois (donc rémunéré moins de 500 euros par mois, avec un ticket resto à 4 euros par jour) avec une expérience de "plusieurs stages effectués",  " un sens artistique certain + un goût prononcé pour le contact, la négociation + une rigueur organisationnelle", et nous voila partis pour le stage.. à vie.

Pourquoi s'emmerder, en effet, à payer un acheteur d'art à un tarif "normal" , quand il suffit d'en changer tous les six mois ? Nous espérons que Publicis 133 trouvera très vite ce nouveau Spartacus.

 

Sinon, pour ceux qui sont un petit peu agacés par ce genre d'offre d'"emploi", il est toujours possible de pourrir la boite mail du négrier...

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 18:21

Par Annie Kahn 
LE MONDE | 11.02.2013

  manager

 

Mais comment fait-il donc pour se regarder dans la glace ? Qui ne s'est pas, au moins une fois, posé cette question face aux agissements hallucinants de certains dirigeants. Manfred Kets de Vries professeur à l'Insead, école de management internationale, nous sert la réponse sur un plateau ciselé, en l'occurrence, un document de travail "The Psychopath in the C-Suite".

Il y a de fortes chances que le patron en question soit un psychopathe "léger". Un "FDP", fou de patron, soit la traduction libre de SOB, Seductive Operationnal Bully, pour M. de Vries - Son of a Bitch, pour les esprits malins ; en français, "fils de pute".

 

DES ÊTRES APPAREMMENT NORMAUX

Les patrons psychopathes ne se limitent pas aux quelques dirigeants scandaleux qui font la "une" des gazettes, pour avoir provoqué des dégâts planétaires, et qui ont incité M. Kets de Vries à mener cette recherche. Ils sont nombreux et empoisonnent la vie de leurs subordonnés, voire mènent la société qu'ils dirigent à sa perte.

Les FDP sont des êtres apparemment normaux. "On les trouve là où le pouvoir, le statuts ocial, l'argent sont des enjeux importants", décrit M. Kets de Vries. Leur carrière est souvent brillante, surtout dans des entreprises qui apprécient les personnes qui savent garder leur calme en toute situation. Ils ont l'esprit de compétition, de l'assurance et aiment prendre des risques. C'est-à-dire dans un grand nombre de cas.

Car les travers des FDP sont des atouts pour monter dans l'échelle hiérarchique. Les psychopathes légers sont souvent séducteurs, éloquents, très affables avec leurs interlocuteurs. Cela explique qu'ils soient environ quatre fois plus nombreux à des postes de direction fonctionnelle que dans la société en général, selon Robert Hare, chercheur en psychologie, spécialiste de la psychopathie.

DES MENTEURS CHRONIQUES, ET TRÈS PEU ÉMOTIFS

Charmants avec leurs supérieurs, ils sont en revanche odieux avec leurs collaborateurs, qu'ils aiment dominer et humilier Ils s'arrogent leurs travaux sans vergogne, quand ceux-ci sont loués ; mais leur font porter le chapeau, en cas de dégâts.

Quelques indices peuvent le trahir Entre autres, ils sont incapables de travailler en équipe, ils sont des menteurs chroniques, et très peu émotifs. Et s'ils ne sont pas totalement incurables, il est très difficile de modifier leur comportement. Mieux vaut donc les identifier à temps, pour les empêcher d'agir. En écoutant les jeunes recrues, conseille M. Kets de Vries. Ce que les hiérarques français savent très mal faire, poursuit-il.

"La pire des situations est d'avoir un FDP comme PDG. Dans ce cas, mieux vaut prendre ses pertes, se préserver, et se faire embaucherailleurs." Facile à dire !

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:58

likebutton 1Le moment s'y prêtait à merveille, la preuve.

Le groupe publicitaire français Publicis a annoncé jeudi une année 2012 record en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice net, et compte faire encore mieux en 2013.

Le bénéfice net de Publicis s'est établi à 737 millions d'euros, en hausse de 22,8% sur un an, tandis que son chiffre d'affaires annuel a progressé de 13,7% (2,9% en organique), à 6,61 milliards d'euros.

Maurice Lévy souligne que "la performance au quatrième trimestre est très intéressante car toutes les zones géographiques sont en croissance, même l'Europe qui avait beaucoup souffert au troisième trimestre et qui est revenue dans le positif".

"Nous nous attendons à ce que Publicis fasse encore mieux, mieux que le marché et mieux qu'en 2012", a indiqué le président du directoire.

Publicis vise ainsi un objectif de croissance organique "supérieur à celle de 2012" et une marge opérationnelle "légèrement améliorée" par rapport à celle de l'année écoulée, soit 1,064 milliard (+14,3% sur un an).

Publicis indique également qu'un dividende de 0,90 euro par action (soit en augmentation de 28,6% sur un an) sera proposé à l'assemblée générale des actionnaires le 29 mai.

"Notre politique est d'augmenter régulièrement les dividendes", a rappelé M. Lévy.

Clap, clap, clap !

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:04

 

 

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Hereusement il y a...

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 15:06

A quatre jours de la publication des résultats de Publicis groupe, cela fait toujours du bien d'entendre Michel Serres dire  il ya presque un an : "je suis pauvre et je vous emmerde..." à propos de l'affaire des 16 millions de Maurice Lévy.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:39

big data

 

Au moment où Publicis Consultants veut gicler 10 créatifs et où TBWA "remercie" un team créatif, directeur de la création, certains communicants s'insurgent.

"La décision de TBWA de ne plus avoir une direction de la création est symptomatique d'un malaise qui ne va faire qu'empirer. A quand les agences qui feront un communiqué pour nous dire qu'elles ont enfin trouvé une solution pour «dégouroutiser» leur entreprise en limitant aussi les créatifs?
Loin d'une réaction qui pourrait être traitée de corporatiste, je veux ici parler de ce que nous sommes, de ce que nous faisons et de ce que notre métier doit devenir. Comme le disait John Hegarty aux Creative Mornings: «Creative have to be at the top of the agencies.» Au fond, quelle est la valeur d'une agence, qui apporte les idées, qui fabrique, qui ose, qui invente?
Nous, créatifs, sommes coupables d'avoir laissé d'autres tenir pour nous les cordons de la bourse. C'est pour cette raison de responsabilité créative que j'ai toujours voulu m'investir et investir dans les agences dans lesquelles j'ai travaillé. Nous créons la valeur avec nos idées et nous devons être les premiers concernés par le chiffre d'affaires et par la rentabilité. Malheureusement, peu d'entre nous ont choisi la voie de l'entrepreneuriat ou de la responsabilité.
Aujourd'hui, cela devient crucial. Le métier de directeur de la création est l'endroit le plus réjouissant et le plus dur dans une agence. On est au centre de tout. La pression est grande. Les épaules doivent être larges, l'esprit doit être libre, mais il faut savoir aussi jouer de la calculette et être suffisamment psychologue pour gérer les rêves des créatifs et les rêves des clients. Nous avons une grande idée de ce que nous faisons, comme des chefs cuisiniers qui veulent être fiers de leur plats mais qui veulent que la salle se régale!
C'est une entreprise en soi. Alors, oui, on peut se passer d'un grand chef. Combien de temps?
On peut se dire qu'après tout, on vivra mieux dans une agence où il n'y a que des patrons qui n'ont jamais trouvé une idée mais qui ont la capacité de gérer. Mais c'est illusoire et dangereux pour notre industrie. Il est urgent pour les créatifs de mesurer l'importance de leur rôle et de le revendiquer haut et fort.
Beaucoup aujourd'hui prennent des risques en montant des agences, en prenant leurs responsabilités. Il n'y a aucune fatalité à rester un salarié de luxe toute sa vie. Oui, c'est plus dur, mais c'est le seul moyen de ne pas se retrouver dépendant et à la merci de ceux qui ont mieux compris les enjeux économiques et les enjeux de pouvoir.
Le contexte économique et la profonde mutation que vit notre métier rend notre combat encore plus difficile. Pourquoi s'emmerder avec des idées et, encore pire, avec des gens qui en ont alors qu'on peut faire autrement. Le «big data» ne remplacera jamais la «big idea». Jamais la création n'a jamais été aussi importante pour les marques. Alors plutôt que de supprimer la fonction, il va falloir vous habituer nous avoir en face.
Car nos idées seront toujours plus fortes que vos organigrammes, parce que nous avons pris la tête de plusieurs agences. Je fais le pari que celles qui gagneront demain seront gérées par nous."

Pascal Grégoire, cofondateur et coprésident et directeur de la création de La Chose
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 22:06

Aie

 

Les salariés du Département Informatique de Re-Sources viennent  d'être informés qu'un accord sur les temps de travail et sur les astreintes vient d'être conclu entre la direction des ressources humaines et 2 syndicats "représentatifs" (CFDT, FO). Aïe !

Morceaux choisis de salariés quand ils ont appris le contenu du "fameux" accord :

 

"Nous sommes plus de 100 personnes sur le site de Bastille : sans vouloir m'avancer, je pense qu'on pourrait rassembler un maximum de personnes pour refuser l'accord… "

 

"La tentation de la plupart d'entre nous, c'est simplement de mettre à jour notre CV et de démissionner…Nous sommes en grande majorité des informaticiens et ce n'est pas les offres d'emploi qui manquent en ce moment…"

 

"Un délégué syndical signataire est venu  à Bastille : il a dû faire face à des personnes très en colère. Le message de toutes ces personnes à été le même pour tout le monde : "Comment est-ce que vous avez pu signer un accord pareil ?"."

 

"Nos managers directs sont également opposés à cet accord (!) car ils réalisent que leurs équipes risquent de se vider en raison des démissions et que renouveler le personnel risque d'être très difficile - personne, en informatique, n'a envie de faire des astreintes de nuit pendant une semaine pour 40 euros brut…"

 

"Une responsable a eu des paroles très très dures à l'égard des salariés, du genre "Si vous n'êtes pas contents, allez voir ailleurs" (classique) et "Si vous travaillez à Publicis uniquement pour l'argent, j'ai pitié de vous" (!!!).

Elle risque fort de regretter ses paroles quand elle verra la première vague de démissions arriver, surtout que les personnes à qui elle s'adressait étaient les plus concernées par les astreintes."

 

"On a un peu l'impression que les responsables sont un peu en train de se dire qu'ils vont passer "en force" et que personne n'osera l'ouvrir..."

 

L'accord Re-Sources est un véritable petit scandale quand on voit précisément ce qu'il prévoit :

-la mise en place d'astreintes, toute une semaine du lundi au vendredi de 19 h à 8 h ou le week-end du samedi 8h au lundi 8h, y compris les jours fériés.

-un dédommagement de 40 euros pour une semaine d'astreinte (!)

-un dédommagement de 120 euros pour un week-end d'astreinte (!)

-le salarié peut se rendre sur le lieu d'intervention avec son véhicule personnel en ayant juste un dédommagement kilométrique, mais c'est à lui de "veiller à ce que son assurance couvre ce genre de trajet"(!!!)

-le temps d'intervention est payé au tarif normal (pas de tarif de nuit, pas de tarif week-end (!!!!))

En résumé, un petit accord passé en catimini qui va faire ENORMEMENT de mécontents.

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